Histoire et géographie

La Naissance

«Bateau utilisé pour extraire l’or»

Au milieu du 19ième siècle, le territoire est peu occupé, son sol étant peu propice à l’agriculture on exploite surtout la forêt. On découvre alors quelques pépites d’or à l’embouchure de la rivière Gilbert ce qui déclenche la ruée vers l’or des années 1860-1883. Quelques 500 chercheurs viennent s’établir sur les rives de la rivière Gilbert. A cette époque on y compte 150 familles établies à l’emplacement actuel de Saint-Simon-les-Mines. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’on découvrit les plus gros gisements en Beauce. Comme l’exploitation aurifère ne s’avère pas rentable, la population déserte l’endroit. Seule une poignée de personnes demeurent et tentèrent de cultiver la terre, ce qui nous amène au début du 20ième siècle.

L’Église

En 1918, une chapelle fût construite sous la tutelle du curé Louis-Zoël Lambert de Beauceville pour le territoire qu’on appelait alors  » les Mines  » d’où la municipalité tire son appellation. Les prêtres de Beauceville célébrèrent les services religieux jusqu’à l’érection canonique en 1928. L’abbé David Pettigrew deviendra le premier curé de la paroisse.

Sous l’administration du 2ieme curé l’abbé Thomas Pelletier (de juin 1929 à février 1934), la chapelle s’enrichit d’un chemin de croix, d’un harmonium, d’une sacristie au 1er étage et d’une école au 2ieme étage accueillant 45 élèves.

L’église actuelle, construite en 1942, est bénite le 18 juillet 1943. Trois magnifiques cloches d’un poids total de 2 871 livres sont bénites et installées au cours de la même année. Treize curés ont procédé au développement de la paroisse depuis sa fondation en 1928.

Érection de la Municipalité

C’est le 1er juin 1950 que fut érigée la municipalité de Saint-Simon-les-Mines. À l’époque, cette dernière était située en partie sur le territoire de la Seigneurie Rigaud-Vaudreuil et en partie sur la Seigneurie Aubin de l’Isle. Les municipalités suivantes furent morcelées afin de permettre l’érection civique de Saint-Simon-les-Mines soient, la paroisse de Saint-Georges Est, celle de Saint-François-de-Beauce, celle de Saint-Benjamin et celle de Notre-Dame de la Providence.

Prospection sur la rivière Gilbert

Au milieu du XIXe siècle, une ruée vers l’or rendit légendaire la vallée de la rivière Gilbert. De façon fortuite, un dimanche de 1834, Clothilde, fille de Léger Gilbert, aurait découvert sur les bords de la rivière une première pépite d’or « grosse comme un œuf de pigeon » vendue 40 $ à l’époque. Cette découverte allait par la suite intéresser prospecteurs et sociétés, dont la famille de Léry alors propriétaire de la seigneurie Rigaud de Vaudreuil. Cette ruée vers l’or fit connaître ce cours d’eau dans tout le pays. Son appellation « rivière Gilbert » évoque cette famille.

Jadis, ce cours d’eau était désigné la « Touffe-de-Pins », soit la même appellation qu’un lieu-dit désignant la zone de sa confluence. Depuis la « côte à Capitaine » jusqu’à son point de confluence, la rivière dévale de plus de 40 m sur une distance d’un km.

Le hameau de Rivière-Gilbert est situé à l’embouchure du ruisseau à Bolduc dans les limites du secteur de « Saint-François-de-Beauce », à Beauceville, à un peu plus de 2 km en aval sur la rivière Chaudière. Rivière-Gilbert s’avère le nom du bureau de poste établi sur le site appelé Village-de-la-Punaise ou Faubourg-des-Punaises. Du 1er au 7 novembre 1775, le général américain Benedict Arnold y avait établi ses quartiers généraux lors de l’invasion du Canada. Variantes toponymiques: Rivière Caron; Rivière des Mines; Rivière Punaise; Branche Nord-Est; Branche Nord-Ouest; Ruisseau à Paul.

Source: « Noms et lieux du Québec », ouvrage de la Commission de toponymie du Québec,

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